AUXONNE : LES ORIFLAMMES ET LE TÉLÉGRAPHE (1)
En 2017, Martine, notre défunte épouse, avait publié une nouvelle édition de son JOURNAL DE L’EXPOSITION « BONAPARTE À AUXONNE 1788-1988 »
Pour accéder à ce texte, cliquez surLors des dernières Journées Européennes du Patrimoine des 16 et 17 septembre 2023, j'ai eu l'occasion de monter deux fois au sommet de la tour de l'Église Notre-Dame d'AUXONNE.
Cette double ascension n'avait aucune visée sportive. Elle était tout simplement liée, en ce qui concerne la deuxième ascension, à la nécessité d'une collecte de documents photographiques attestant d'une découverte, qu'impromptu je venais de faire au sommet de cette tour où pourtant j'étais bien souvent monté.
Une visiteuse s'étant enquis de l'usage d'un des trois curieux dispositifs de fer scellés dans le parapet sculpté couronnant la tour, elle s'entendit répondre par une accompagnatrice que ce dispositif servait sans doute à l'accrochage d'oriflammes et autres bannières.
Cette question, à vrai dire, je ne me l'étais jamais clairement et précisément posée.
Je sentis cependant, en ce moment, que la réponse ne me satisfaisait pas du tout. Intuition ?
Il venait de se produire comme une sorte de flash dans ma mémoire !
Le recoupement soudain de souvenirs historiques engrangés dans celle-ci avec ma bibliothèque, mémoire de papier plus fidèle souvent que la mémoire vivante qui déforme volontiers les souvenirs.
Dans une brocante, il y a de cela quelques décennies, j'avais dégotté un cahier manuscrit et cette trouvaille me revenait à l'esprit. Je réalisais soudain que le contenu de ce cahier me permettrait à coup sûr de mettre en défaut ces histoires d'oriflammes et de bannières.
Je feuilleterai avec vous le cahier dans de prochains épisodes et nous éclaircirons définitivement le mystère de ces curieux supports de fer.
La suite au prochain numéro