dans le cadre du
CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-1918
Lieux de mémoire dans le canton d'Auxonne
Les monuments aux morts
Il y a 15 villages dans le canton autour du chef-lieu de canton, Auxonne et chaque commune a édifié entre 1919 et 1924 un monument en hommage aux morts de la Guerre de 1914-1918.
Nous vous présentons dans cette série le monument d'Auxonne, inauguré le 19 octobre 1924.
Pour lire l'article sur le Monument aux Morts d'Auxonne
décision, projet, réalisation, coût, auteurs, emplacement,
style,inauguration, plaques commémoratives.
En supplément le monument aux morts de la garnison au cimetière.
5 pages illustrées
mots clés : Auxonne, Côte-d'Or, monuments aux morts, guerre 1914-1918, Morts pour la France
Fiche 010 - 1 novembre 2014 auxonne-patrimoine.net © Martine Speranza
ACTUALITÉ
CENTENAIRE
DE LA GRANDE GUERRE
Lieux de mémoire dans le canton d'Auxonne :
Les monuments aux morts
Conférence par Martine SPERANZA
Parmi les thèmes abordés :
Entrée gratuite
Mots-clefs : monuments aux morts - Canton d'Auxonne - Guerre 1914-1918- Auxonne - lieux commémoratifs
BORNES FRONTIERES
DANS LA FORET DES CROCHERES
Auxonne, forêt des Crochères, Gambu, bornes, Comté, frontières
Dans notre nouvelle rubrique Invités,
nous vous présentons aujourd'hui
un jeune amateur d'histoire locale,
licencié en histoire de l'art et archéologie,
Valentin ROGEREL, du village de Rainans dans le Jura,
qui nous propose un article illustré
sur les bornes qui limitaient le finage d'Auxonne et la Comté
au 18ème siècle.
En 1740, la Ville d'Auxonne fait lever le Plan géométral de la Forêt
des Crochères par Bernard Gambu, arpenteur juré du Roy, pour
reconnaître et fixer les limites de ce territoire.
Dans le procès-verbal de ce document conservé aux Archives
municipales d'Auxonne, Gambu localise et décrit les bornes
qu'il a trouvées. Les bornes manquantes ont été remplacées.
Valentin Rogerel a suivi leurs traces ... LIRE LA SUITE
LES CADRANS SOLAIRES à AUXONNE
Jean Claude JEUNET (1781-1839) horloger
Auxonne, heure vraie, cadran solaire, méridienne, Jeunet, pendule mystérieuse
Notre villle est riche en cadrans solaires. Ils indiquent l'heure vraie du soleil et permettaient autrefois de règler l'heure des horloges. Nous avons recensé :
1 méridienne
7 cadrans solaires verticaux dont 2 disparus
1 cadran solaire horizontal
1 cadran solaire équatorial disparu
Pour localiser, voir et comprendre le fonctionnement de ces cadrans solaires
VOIR L'HEURE VRAIE DU SOLEIL en cliquant ICI
Cette fiche a paru dans le
BULLETIN DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES AUXONNE VAL DE SAONE
N° 16 avril 2013
On ne peut pas s'intéresser aux cadrans solaires qui s'exposent en ville sans évoquer la personnalité de Jean Claude JEUNET, horloger installé à Auxonne vers 1810. Il est né dans le Jura en 1781 à Foncine-le-Haut, villlage qui fournit en horloges et en horlogers toutes les régione de France. Il se marie à Thervay avec Claudine Gaiffe. En 1810 il prend la succession de Pierre Antoine Valby, horloger avec lequel il travaillait. Jean Claude Jeunet a deux filles : l'aînée Gabrielle est née en 1806, elle se marie en 1828 avec Joseph Bour, horloger à Gray ; leur fils est Edmond BOUR (1832-1866), célèbre mathématicien, titulaire de la chaire de Mécanique à l'Ecole Polytechnique. La cadette Adèle est née en 1810, elle est graveur et artiste en cheveux, profession très la mode à cette époque.
Jean Claude JEUNET est un horloger remarquable, inventeur d'une pendule mystérieuse : une boîte ronde surmontée d'une flèche qui se fixe parallèlement au mur et indique l'heure sur un cadran imaginaire. Cette pendule est décrite dans un article de Christian Girardot, paru dans la revue Horlogerie ancienne 1986, n° 20, p. 120-126.
Il est aussi cadranier, auteur du cadran solaire tracé sur la façade de sa boutique en 1826 SOL LUCET OMNIBUS, peut-être aussi du cadran solaire de l'Hôtel de Ville et de la méridienne du portail. Il est l'auteur de la méridienne de la Basilique de Gray, signée JEUNET AUXONNE 1836.
Il a fabriqué également des plaques déclinatoires destinées indiquer dans les nuits obscures la position topographique des villages autour d'Auxonne. Ces plaques, placées sur la terrasse de la Tour du Portail, servaient à localiser les incendies pour informer plus rapidement les secours
JEUNET est aussi mécanicien, chargé par la Ville de l'entretien des pompes élévatoires et de toutes les réparations complexes. En 1838 il achète une maison rue Lafayette pour y installer un vaste magasin d'horloger dont il dessine lui même la devanture. Il meurt subitement en 1839 à l'âge de 57 ans.
VOIR LE SUPPLEMENT EN CLIQUANT ICI
et vous découvrirez comment fonctionne cette pendule mystérieuse
en lisant l'article inédit de Claude SPERANZA
"LA FLECHE MYSTERIEUSE DE L'HORLOGER AUXONNAIS PERCEE A JOUR"
Sources
Archives municipales d'Auxonne L1 n° 2 Livre des dépenses
Claude GARINO, Cadrans solaires en Bourgogne - Editions de l'Armançon
Auguste GASSER, Les cadrans solaires en Bourgogne in Revue Bourgogne Tome 6-1918-19
Christian GIRARDOT, "Une pendule mystérieuse" article paru dans La Montre Française n° 34 en 1957 et repris dans Horlogerie ancienne n° 20 en 1986 p. 120-126
Texte : Martine Speranza pour "L'HEURE VRAIE DU SOLEIL" et la présentation,
Claude Speranza pour "La flèche mystérieuse de l'horloger auxonnais perçée à jour"
Dessins : Claude Speranza
Photographies : Martine Speranza
Fiche 009- 9 décembre 2013 auxonne-patrimoine.net © Martine Speranza
Auxonne - fortifications - porte militaire- style Renaissance - Louis XII - demi-lune - fac-similé - anges porte-écu
LA PORTE DE COMTÉ a été construite par Louis XII en 1503. C'est l'entrée Est de la ville du côté de la Franche-Comté.
Pour découvrir l'histoire et l'architecture de cet édifice remarquable de l'architecture militaire du 16ème siècle, inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1925
CLIQUEZ ICI et télécharger le fichier pdf "LA PORTE DE COMTÉ 1503"
Cette fiche de 2 pages a paru au mois de septembre dernier dans le n° 15 -2012 du Bulletin de la Communauté de communes AUXONNE VAL DE SAONE
EN SUPPLÉMENT CLIQUER ICI
pour ouvrir le fichier "LA PORTE DE COMTÉ - Etude de détail"
SOUS LA VOÛTE UNE INSCRIPTION INDÉCHIFFRABLE
JUSQU’EN 1807
Les circonstances dans lesquelles cette porte a été construite ont été résumées dans un texte gravé dans la pierre en 1503. L’inscription, écrite en caractères gothiques carrés sur deux colonnes, a été gravée sur une pierre cassante de sorte que le marteau du graveur a souvent fait lever des écailles qui rendent cette inscription assez difficile à déchiffrer, elle était pourtant destinée à la postérité. Pour augmenter la difficulté, elle se trouve placée sous la voûte de la porte charretière, là où le fréquent passage des voitures ne permettait pas de s’arrêter longtemps.
En 1807 la photographie n’est pas encore inventée, mais Xavier Girault, érudit auxonnais, s’associe avec M. Masson, pharmacien et chimiste à Auxonne, pour déchiffrer cette inscription. Il va utiliser le procédé proposé par un de ses amis, Aubin-Louis Millin, naturaliste et archéologue, directeur du périodique Le Magasin Encyclopédique :
LE PROCÉDÉ : LE FAC SIMILE
« C’est un procédé typographique qui permet de reproduire une inscription : on lave la pierre, on la couvre d’encre d’imprimerie ; on applique dessus du papier trempé et on le retire chargé de toutes les lettres, qui paraissent blanches sur un fond noir quand elles sont en creux, et noires sur un fond blanc quand elles sont en relief. Comme les lettres sont alors à rebours il faut les lire en sens inverse ; mais en présentant la feuille au jour, on lit par derrière le papier et toutes les lettres se trouvent dans leur première position. Pour obtenir une plus grande transparence des lettres on doit se servir de papier peu collé. On enlève l’encre qui salit la pierre en la lavant avec une dissolution de potasse. Le procédé est connu depuis longtemps en Italie… C’est M. Marcel, aujourd’hui directeur de l’Imprimerie impériale, qui, dans le temps où il accompagnait notre illustre Empereur dans la mémorable expédition d’Egypte, a songé le premier à lever ainsi les inscriptions gravées sur la pierre. Il a rapporté le fac simile de la curieuse inscription de Rosette, et c’est d’après cette épreuve qu’elle a été lue, gravée et publiée.»
in Millin, Aubin-Louis Voyage dans les départemens du Midi de la France, Tome 2 p. 334-335 1807-1811
L'INSCRIPTION
LA TRANSLATION
Xavier Girault publie alors un long article
« Explication des emblèmes et inscription de l’une des portes de la ville d’Auxonne » dans le Magasin Encyclopédique de 1810 tome 2, p. 58
On y trouve une translation en caractères romains du texte de l’inscription et un dessin de la Porte de Comté par Jean-Marie Lombard, professeur à l’Ecole d’artillerie d’Auxonne montrant les emblèmes dont elle est ornée. Nous proposons une traduction à partir de cette translation :
LA TRADUCTION
Pour le Roy de ce royaume régnant lors | Ville et mortes-payes et estoit mandées des |
fut fait ce boullovart | Levés de Milice à l’extérieur principalement |
l’an cinq cens et III. | de Pontailler et s’appeloit le Muraille |
par monseigneur Engelbert de Cleves | qu’il baztiza par son nom et pour lors estoit |
Conte de Nevers Lieutenant Gou- | à la ville avec aucuns le honnorable |
verneur pour le Roy en Bourgogne fut fait le | homme le maire Huguenin Courtois et |
devis de cette besoigne et estoit | estant la ville affectée vivement de |
son Bailli Messire Jeahn de Karolle | mortalité pour ce, vous qui ce lisés |
venant et en ce lieu commis pour solliciter les | priés Dieu pour les trépassés. Fait |
ouvrages Anthoine Godefroy Capitaine de la | année de l’incarnation du seigneur MDIII. Jeh Vainier. |
Sources :
Girault, Claude-Xavier Explication des emblèmes et inscription de l’une des portes de la ville d’Auxonne dans le Magasin Encyclopédique de 1810, tome 2, p. 58
Translation du texte de l’inscription par Xavier-Girault
La Porte de Comté dessin de Lombard fils ?, Musée Bonaparte Auxonne © Photo Bruno François
La Porte de Comté gravure (d'après le dessin de Lombard fils)
Photographies : Martine Speranza
Fiche 008- 29 décembre 2012 auxonne-patrimoine.net © Martine Speranza
Auxonne - Saône - Crues - Inondations - Repères de crue - Cartorisque - As de Pique
ESSAI DE CHRONOLOGIE DES CRUES
INVENTAIRE DES REPERES DE CRUES
& ALBUMS PHOTOGRAPHIQUES
Les crues de la Saône sont fréquentes, mais le 20ème siècle a connu un très grand nombre de crues majeures dépassant la cote de 4,80 m à Auxonne : novembre 1913, octobre 1930, janvier 1955, décembre 1982 et mai 1983.
Les conséquences de ces grandes crues sont toujours une forte inondation des parties basses de la ville, la Rue Noblemaire, la Place de l'Illiotte, la Rue Prieur, la Rue Lafayette, la Rue Sennecey, la Ruelle des Pêcheurs, la Rue du Jeu de l'Arc et une inondation des caves dans certaines rues qui ne sont pas inondables.
En 1913 et 1930 la ville est dans le noir, l'Usine à gaz qui fournissait le gaz d'éclairage est située route de Tillenay au Quartier de la Gare, elle est envahie par l'eau.
En 1955, 1982 et 1983, la circulation des voitures est coupée dans la Grande rue, la Place de l'Illiotte est sous l'eau, la Rue du Jeu de l'Arc aussi. C'est pourquoi en 1983, le Conseil municipal décide d'importants travaux pour réhausser la déviation Poids Lourds. Ils seront réalisés dans les années qui suivent.
Ce sont aussi les dégâts de tous ordres, dégradations de logements et de garages, perte de bois pour la scierie, perte de sable pour la drague, perte de bétail et de récoltes pour les agriculteurs.
Nous vous proposons donc pour évoquer les crues du 19ème et du 20ème siècle un essai de chronologie, sous forme de tableau, puis nous partirons à la recherche des traces de ces crues, matérialisées par des repères, c'est notre inventaire des repères de crues (sous forme de fiches) qui ne demande qu'à être complété (toute information sera la bienvenue). Enfin nous avons rassemblé dans deux albums photographiques, une centaine d'images, cartes postales, photographies et quelques articles de presse qui vous donneront une idée de la ville inondée.
En 2001, un nouveau siècle a commencé, et les crues se succèdent ; celles de 2001, 2002, 2004 ont été plus faibles, mais le débordement des ruisseaux affluents est parfois préoccupant, surtout s'il coïncide avec une période de crue de la Saône. Les plans de prévention se développent et aujourd'hui il est possible de connaître les zones inondables sur un territoire donné, en consultant les documents proposés sur Internet sur le site prim.net (recherche par commune) pour obtenir des cartes comme celle-ci
En bleu les zones inondables
Pour consulter les documents proposés cliquez sur les liens
ET INVENTAIRE DES REPERES DE CRUE
ALBUMS PHOTO
1- La Saône ... en crue 1840-1935
2- La Saône ... en crue 1955-1983
Fiche 007 - 14 août 2012 auxonne-patrimoine.net © Martine Speranza
L'histoire commence sur le plateau de Chenove en 1908 ... Auguste Thabard, vigneron, a trois fils ...
en 1929 Félix Thabard s'installe à Auxonne, rue du Colonel Redoutey et monte une fabrique de conserves alimentaires ...
Henri Maire, employé chez Thabard monte sa propre fabrique en 1938, rue Boileau...
Conserves de légumes, oui, mais aussi conserves d'escargots :
LE ROI DE L'ESCARGOT
chez THABARD
LES DUCS
DE BOURGOGNE
chez HENRI MAIRE
POUR LIRE LA SUITE CLIQUEZ ICI
pour ouvrir un fichier pdf de 4 pages prêt à imprimer
Indexation :
HENRI MAIRE, THABARD, UNION MARAICHERE, conserves, escargots, légumes, Escargotière, Auxonne, Chenove
Fiche 006 - 2 avril 2012 auxonne-patrimoine.net © Martine Speranza
Eté 2011
Le Kiosque à musique vient d'être restauré par la Ville d'Auxonne et à cette occasion nous vous proposons une petite histoire de la musique de plein air dans notre ville où l'on parle
Pour accéder à la Fiche (5 pages) cliquez sur ... LE KIOSQUE A MUSIQUE
patientez pendant le téléchargement du fichier pdf
et visionnez L'ALBUM-PHOTO du Kiosque à musique
Indexation : musique militaire - kiosque à musique - Blairon - Eck, Jean-Georges - musique du 15/1
Fiche 005-2011 auxonne-patrimoine.net ©Martine Speranza
Instantané, spectacle éphémère, silhouette sur un fil...
« La chasse sur le fil, la poursuite de ton image, et ces flèches dont tu la cribles sans la toucher, et la blesses et la fait rayonner, c’est donc une fête. Si tu l’atteins, cette image, c’est la Fête »
Jean Genet – Le Funambule
UN NOM, PIERRE SAQUI,
UN METIER, FUNAMBULE,
UNE DATE, 1823
Que reste-t-il de son passage à Auxonne ?
Sources AMA-D2 Registre des Arrêtés de Police n° 8 - 1815-1825 (Photo Martine Speranza)
Ce certificat est la seule trace du passage de Pierre Saqui et de sa troupe à Auxonne. Nous sommes le lundi 17 novembre 1823, la troupe de Pierre Saqui a décidé de quitter la ville pour continuer sa tournée. Elle est sans doute à Auxonne depuis le début de la foire qui a commencé le 23 octobre.
Un événement imprévu a marqué cette foire …
cliquez pour accéder
à l’article complet (2 pages)
et à son SUPPLEMENT :
Chronologie,
Sources,
Bibliographie,
Illustrations etc.
Patientez pendant le téléchargement.
INDEXATION
Funambule – Saqui - foire – Sagot – Eglise Notre-Dame
Fiche 004 - mai 2011 auxonne-patrimoine.net © Martine Speranza
Vue du barrage d'Auxonne vers 1850 par Charles-Edouard Rougeot - Huile sur toile - Collections du Musée Bonaparte à Auxonne - Photo B. François.
Destinée aux curieux en quête de munitions, La GIBERNE contiendra des documents qui peuvent préciser une recher-che en cours, élaborer la fiche descriptive d'un bâtiment, donner la réponse à une question posée ...